Un puits de carbone est un réservoir naturel qui capture et stocke le carbone atmosphérique (dioxyde de carbone, CO2). Les principaux puits sont les océans et les forêts.

Pourquoi les forêts et  les océans sont-ils des puits de carbone?

-Les océans: grâce au corail et au plancton, ils auraient déjà absorbé près d'un tiers des émissions de carbone d'origine humaine. En effet, les coraux et le plancton (=microorganismes marins) utilisent du CO2 pour fabriquer leurs coquilles et leurs squelettes.

Le phytoplancton (= plancton végétal: bactéries et algues microscopiques), lui, réalise la photosynthèse: il absorbe du CO2 avec lequel il fabrique sa matière, et rejette du dioxygène O2.

On pourrait se dire, chouette! Les océans vont nous sauver puisqu'ils capturent notre CO2!

Et bien, non car l'augmentation des émissions de CO2 et la pollution des littoraux ont "acidifié" les océans (vidéo à venir) ce qui fait qu'ils capturent de moins en moins de carbone ...

-les forêts: les végétaux captent de grandes quantités de CO2. En effet, pour grandir et fabriquer leur matière (bois, feuilles,...) les végétaux réalisent, eux aussi, la photosynthèse: ils absorbent du CO2 avec lequel ils fabriquent leur matière, et rejettent du dioxygène O2. 

A elles seules, les forêts tropicales absorberaient 15% des émissions de carbone liées aux activités humaines.

Chouette! Les forêts vont nous sauver alors?

Et bien non car la déforestation (pour cultiver les terres, pour construire ou en raison de la désertification) réduit la surface de forêts sur Terre. Donc les forêts captent de moins en moins de CO2 et en relâchent, même, car il faut savoir que quand le bois brûle, sa combustion dégage du CO2!

Les puits naturels de carbone sont donc en danger en raison des émissions de gaz à effet de serre qui augmentent, il faut réagir!

Sources: Kit pédagogique Réseau Action Climat , Futura Sciences

Le Gobi est une bouteille en plastique conçu pour ne pas être jeter (réutilisable) et éviter de polluer avec des bouteilles ou gobelets jetables. Du coup, on évite aussi d'utiliser du pétrole (énergie fossile dont la combustion dégage des gaz à effet de serre-CO2) pour refabriquer du plastique.

Les Gobis sont fabriqués en France, ils sont personnalisables (différents couleurs et illustrations), sans Bisphénol-A (qui est une molécule toxique pour notre santé et qui se trouve dans tous les plastiques durs) et économique (puisqu'on ne l'achète qu'une seule fois!)

Si nous avions pu assister à la COP21 comme il était prévu, bien sûr nous aurions ramener des Gobis!

L'idéal serait que chaque élève et adulte de notre collège possède sa Gobi pour limiter la production de déchets et comme symbole d'engagement vis à vis du climat!

La question dans son intégralité était : Malgré sa grosse implication dans le réchauffement climatique (25% des émissions de gaz à effet de serre), la Chine a-t-elle fait des efforts dans la lutte contre le réchauffement climatique depuis la première COP ?

Afin de prendre conscience de la situation de la Chine, on peut souligner le fait qu'en 2010, la Chine a produit à elle seule deux fois plus de gaz à effets de serre que l'Union Européenne (27 pays à l'époque)

La première chose à savoir est que le gouvernement chinois n'a annoncé la détermination de son pays à réduire ses émissions de gaz à effet de serre que le mardi 15 septembre en vue de la COP21. Cela montre donc l'investissement minimum de la Chine dans la lutte contre le réchauffement climatique.

La première COP a eu lieu à Genève (Suisse) en 1979. 

Source graphique 

Dans ce graphique on peut donc observer que la Chine n'a fait aucun effort depuis la première COP (si des efforts ont été faits, ils n'ont produit aucune amélioration). 

Source image

Sources texte article : 

http://www.lefigaro.fr/sciences/2015/07/01/01008-20150701ARTFIG00278-cop21-la-chine-cancre-du-climat-veut-rattraper-son-retard.php

http://www.cop21.gouv.fr/les-dates-clefs/

Le GIEC (groupe d’experts Intergouvernemental sur l’Evolution du Climat) a été créé en 1988 par l’Organisation Météorologique Mondiale (OMM) et le Programme des Nations Unies pour l’Environnement (PNUE) ; il réunit des scientifiques experts du climat de tous les pays.

Le GIEC évalue et fait une synthèse des travaux publiés par des milliers de chercheurs sous forme de rapports. Ces rapports donnent les prévisions mondiales pour les changements climatiques.

Le dernier rapport du GIEC, le 5e, a été publié entre septembre 2013 et avril 2014 (plus d’informations sur www.leclimatchange.fr).